Canton Brasse : la petite histoire 13 mai 2019

Canton Brasse : la petite histoire

Ça commence par une brasse…

Ç’a commencé comme ont dû débuter plusieurs histoires de microbrasserie : deux gars qui regardent bouillir le moût de leur dernière brasse et qui s’imaginent amener leur passion maison à une autre échelle. Fait différent ici, les deux gars sont en fait père et fils et ce dernier a déjà travaillé au Vent du Nord; Claude Tanguay et Nicolas Bernier Tanguay sont donc les deux premiers qui ont rêvé à Canton Brasse.

Canton Brasse

Et il y a deux ans, tout s’enclenche. Geoffroy Tanguay élargit les rangs de membres de la famille qui se lancent dans le projet de la brasserie. Puis, on trouve le local à Orford et on s’active dans les nombreuses démarches pour concrétiser le projet. C’est durant cette période que Maxime Paquette rencontre Claude, alors que les deux étudient à la maîtrise en histoire (un intérêt que le père retraité décide d’explorer ainsi!). Brasseur maison depuis des années, Maxime est parmi les premiers à goûter les futures recettes de Canton Brasse avant de devenir lui aussi actionnaire.

En 2018-2019, les rénovations, l’installation de la brasserie, les multiples tests de recettes (grâce au coup de pouce du Boquébière) et les premières bières brassées officiellement sur place par Nicolas, le maître brasseur, mènent finalement les quatre comparses à l’ouverture officielle de Canton Brasse, le 10 mai.

Canton Brasse : Taverne 2.0

Dans ce local d’Orford, un beau bar en bois, fait à la main, donne le goût de s’y coller pour une longue soirée. Le soleil se couche en plein dans la grande fenêtre et colore les murs déjà orange et le magnifique bois décoratif.

Canton Brasse

À quelques jours du moment où les pintes se succèderont sur le bar rond de Canton Brasse, Maxime accepte de répondre à nos questions, dans la frénésie des derniers préparatifs, toujours plus nombreux qu’en apparence.

« Nous, on veut faire de Canton Brasse un lieu de rencontre, une place où les gens se mélangent, viennent partager quelque chose, passent un bon moment. On voit ça comme les tavernes à l’époque, mais où les femmes sont les bienvenues évidemment! »

Les gars veulent aussi tenter de mettre les produits locaux à l’affiche et cela passe par les malts (de Innomalt) et les houblons de leurs bières, par la bouffe qui se retrouve au menu ainsi que par les alcools forts disponibles.

Canton Brasse

Et côté bière?

Évidemment, cette volonté de faire de Canton Brasse un lieu démocratique se reflète dans leurs bières. La moitié des 12 lignes de fûts sera occupée par des bières régulières, accessibles et diversifiées, alors que le reste sera réservé à des brassins audacieux, voire expérimentaux, ainsi qu’une bière invitée des Cantons-de-l’Est et du kombucha québécois.

Pour ses brassins d’ouverture, Canton Brasse suit cette ligne (de fût!) directrice avec une bière d’inspiration Kölsch fortement pintable, une IPA bien fruitée, une saison belge passablement houblonnée, une bière sure aux framboises, une pale ale à la menthe péruvienne cultivée chez Agropole et une Irish Red Ale maltée et légère en alcool.

Avec une approche rassembleuse, créative et locale comme celle-là, on leur souhaite un grand « merde » et on se souhaite que Canton Brasse embouteille ou encanne un jour ses créations pour qu’on puisse les avoir dans nos frigos. En attendant, on t’encourage à aller les voir et peut-être te prendre un cruchon pour emporter!

Canton Brasse

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