La soif du staff

C’est pas les livraisons courues venant de la Gaspésie.
C’est pas les canettes doublement houblonnées à froid.
Ni les stouts pâtissiers à la vanille de Madagascar.

Si vous demandez à Nicolas et à Émile ce qui distingue le Vent du Nord, ils vous répondront sans hésiter : le service.
Et ce service, sans le staff, y’en n’a pas.

La bière de micro, maintenant, elle est partout. C’est certain que la capacité à mettre la main sur des brasseries de renom, ça distingue le VDN. Mais pour les deux proprios, quand une personne rentre au Vent du Nord, semaine après semaine, ça devrait aussi être pour venir jaser, entamer des conversations, qui peuvent devenir plus importantes que la canette qui finira dans le panier. Le VDN essaie de contribuer à une forme de communauté, à une vie de quartier : créer un espace d’échange où on a envie de s’attarder et de revenir, peu importe ses goûts ou ses connaissances en bière. Ça, on retrouve pas ça partout où y’a de la bière!

Ce lieu courtois, sympathique où règne l’envie de découvrir, on le doit à notre staff, à la bonne humeur et à la passion de chacun.e des membres.

La soif du staff, une pilsner brassée par L’Hermite, c’est donc un verre levé bien haut au dévouement de tout le staff, présent et passé. Et le style n’est pas un hasard : une petite bière pintable aux céréales craquantes et au Saaz classique pour étancher la soif des amateurs et amatrices de lagers que compte l’équipe. Le genre de bière que tu ouvres après un gros shift.

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Y’a 20 ans, y’avait juste ça, de bières de soif!

En collaborant avec l’Hermite dans la création de la Soif du staff, on voulait également faire un clin d’œil à ces petites canettes bien froides qui accompagnent si bien l’été, la bière parfaite pour un 4-pack. La lager de soif légère, c’est aussi un style qui, il y a 20 ans, était dominant, presque exclusivement offert par les grosses brasseries.

Et à travers les années, les petites brasseries ont contribué à diversifier l’offre et à faire exploser un certain formatage de l’industrie de la bière. Et ça n’a pas manqué d’influencer les gros joueurs au passage. Et le tour est venu des microbrasseries de se réapproprier ces styles classiques et accessibles.