Lorsqu’ils ont fondé le Dégustabière il y cinq ans, Nicolas Ratthé et Jonathan Rondeau avaient une idée bien précise en tête : accorder la bière en région. En mettant sur pied ce rendez-vous annuel avec une équipe de passionnés bénévoles, ils ont réussi à créer un engouement pour des accords gastronomiques plus intrigants les uns que les autres.
Les dégustations du dimanche ont grandement contribué à la mise sur pied du Dégustabière tel qu’on le connait. Celles qui étaient victimes de leur propre succès sont rapidement devenues l’ancêtre de l’événement brassicole le plus hot en ville. On en jase avec Nicolas.
Un vent de fraicheur en Estrie
L’événement, précurseur dans sa catégorie, est le premier du genre au Québec. Les collègues et amis du Vent du Nord se lancent, réunissent plusieurs joueurs de l’industrie agricole et alimentaire et autre avec qui ils souhaitaient travailler et ensemble, ils réalisent la première édition du Dégustabière dans le sous-sol de la Cathédrale St-Michel.
« On voulait être les premiers. Mais pas les premiers à tout prix. Il était important pour nous de s’accorder avec les talents de la région », confie Nicolas.
Nul besoin d’ajouter que leur mission initiale est réussie et que malgré l’évolution (assez phénoménale) du rendez-vous annuel pour épicuriens, elle demeure toujours autant actuelle.
Un événement renouvelé qui conserve ses saveurs d’origine
Si Dégustabière a sa propre identité, il partage certainement les valeurs de plusieurs commerçants de la région. Dont les nôtres. D’abord, rappelons qu’il s’agissait du premier rassemblement brassicole certifié écoresponsable en 2014 au Québec. Forcément, l’idée de travailler sur un concept responsable a ouvert les yeux au propriétaire du Vent du Nord. Sans parler du volet éducatif qui est quelque chose de très important. Le Dégustabière a toujours été là pour s’éduquer et éduquer. De même que nos deux boutiques.
« Je suis fier d’avoir fondé un événement comme celui-ci. Je suis fier car il a su évoluer en conservant toutes ses valeurs. D’autant plus que toute l’équipe est bénévole. Il est petit de taille physique, mais il est grand de splendeur. »
Et si on jasait accords, Nic?
Les quatre éditions passées nous ont fait voyager au rythme des bouchées. Il y en a eu pour tous les goûts : accords avec volaille, poisson, viande de toute sorte, sans oublier les accords concoctés pour les dents sucrées et même, pour les végétariens. Le but n’est pas de faire connaître les classiques des restaurateurs. Le but, c’est qu’ils vous concoctent une bouchée spécialement pour l’occasion. Parce que le reste, vous pouvez le goutter en allant les visiter le reste de l’année.
« Sortez de votre zone de confort, c’est ce qu’on demande aux chefs. »
Avec les années, on a pu goûter à des classiques réinventés, des accords flyés avec de la pieuvre ou du loup marin, des créations végétaliennes extravagantes, et plus encore.
Une bière avec tout
Dans un monde sans barrière, quel serait ton accord idéal ?
« Bière et paix dans le monde. Si on pouvait juste se serrer la main et prendre une bière. Le monde vient, ils sont sympathiques et l’harmonie règne. Je veux que les gens s’accordent ensemble. Peut-être qu’on peut en régler des problèmes avec une petite bière. »
Certainement, si l’accord que propose l’un des deux fondateurs semble utopique pour certains, il ne l’est pas pour Dégustabière. Parce qu’au-delà d’accorder la bière avec les bouchées, c’est ce qu’il fait : trois jours par année, il accorde les gens ensemble à un même endroit.
Dégustabière recherche des bénévoles !
Toi aussi tu souhaites prendre part à cette grande aventure? L’équipe du Dégustabière n’attend que toi! Une séance d’information aura lieu le mardi 22 août prochain au Siboire de la rue Dépôt dès 18h30. Toutes les informations dont tu as besoin se trouvent ici.
Le rendez-vous annuel que tu ne veux pas manquer est de retour à la Cathédrale les 2,3, et 4 novembre prochain. Les billets seront bientôt en vente. Reste branché, le fût sera rapidement vide.